L’obus le manqua d’un rien. Partout autour de lui l’enfer se déchainait, des explosions oranges illuminaient le ciel gris et la terre retournée sentait le sang et la boue.
Le sergent Valariël lança sa moto à travers le champ de bataille. Esquivant habillement les trous d’obus, il quitta sa formation pour se porter de l’avant, là ou nul homme saint d’esprit n’aurait voulut aller. Mais il n’était pas un homme, du moins il ne l’était plus. C’était un Space Marine de la première légion, un Dark Angels, et de surcroit il appartenait à la seconde compagnie : la Ravenwing.
Valariël rentra dans le no-man-land qui séparait les deux armées. Les missiles fusèrent dans le ciel et des bombes explosaient autour de lui, créant des champignons meurtriers. Le motard sauta par-dessus une ligne de tranchée, sous les yeux médusés de ses occupants. A peine avaient ils eu le temps de réagir que la moto noire avaient déjà quittée leur zone de tir. Les membres de la Ravenwing comptaient parmi les plus talentueux pilote de l’univers. Ils n’étaient égalés, dit ont, que par les légendaires cavaliers des vents White Scars. Valariël zig-zagua le long des lignes ennemies jusqu’à atteindre son objectif, leur quartier général.
Un obus le frôla trop près et explosa derrière lui. Sa moto finit sa course dans un fossé, mais le Space Marine eut le réflexe de sauter avant le cash. Il tomba lourdement, sa jambe droite brisée et son pectoral percé de part en part par une barre en acier. Son sang riche d’Astartes coulait de sa plaie béante, se mélangeant avec la boue et la cendre. L’ennemi était sur lui. Il les vit arriver lentement pour la curé, arborant des livrés couleur de sang et des symboles répugnants. Ils étaient d’abords une dizaine, puis une vingtaine, puis une centaine et à leur tête se trouvait leur chef, triomphant…
Son plan avait marché. Alors que l’ennemi se déployait autour de lui en ricanant, Valariël pressa la rune de la balise.
Et les anges arrivèrent.
D’abord il y eu des arcs électriques, puis des formes blanchâtre apparurent dans la brume naissante. Immobiles un instant, une lueur rougeâtre naquit dans leurs yeux et les formes prirent vie une à une. Le bruit des servo-moteurs brisèrent le silence. Et la brume se dissipa.
Valariël se mit à rire, que l’Empereur lui pardonne cette vanité
« Vae hereticus, vici kae mortis* » dit il, avant de sombrer dans l’inconscience le sourire aux lèvres.
Puis le son déchirant des bolts débuta. Et avec lui vint la mort.
*Malheurs hérétiques, car j’ai vu les ailes de la mort

Détachement de la Deathwing.
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