Peintures

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D’abord il y a ce bruit hurlant
Résonnant à travers les hommes rassemblés
J’attends fébrilement
Ces ténèbres qui approchent et réduisent mon espérance de vie

La tension monte
Le calme avant la tempête
Je regarde ma vie défiler devant mes yeux
Vivrais-je assez longtemps pour voir l’aube se lever ?

L’ennemi approche
La soif de sang dans leurs yeux
Une peur intense m’envahis
Empereur miséricordieux, c’est cette mort que je dois défier ?

La bataille fait rage, tous trépasses et meurt
Tous ces corps… et la vision de ce carnage qui s’offre à moi
Les explosions brulantes, la chair qui fond
Et toujours ces cris de douleur et d’agonie

Je reste seul debout
Dans cette parodie de guerre
Réalisant ma pitoyable mortalité
Je ne peux changer ma destiné
Je mourrais des mains de ces ennemis inconnus
Cette mort, que l’on ne peut définitivement pas défier

Et puis finalement ce silence qui revient …
… Sur ce monde dévoré*

Interrogatoire du soldat 1er classe Grab Jusk du 56e Cadien, unique survivant du massacre de Lyrr Epsilon avant son exécution.

*Sur des paroles de World Eaters par Bolt Thrower sur l’Album Realm of Chaos 1989.

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L’artillerie avait aplani le terrain sur des kilomètres. Durant trois jours et trois nuits, les tirs d’obus et de mortier avaient rendu le paysage gris et cendreux.
Enterré dans sa tranchée, le soldat Kamps regardait le champ de bataille à travers les verres poussiéreux de son masque à gaz. Autour de lui ses frères du 23em peloton attendaient comme lui le signal de l’assaut, les mains serrées sur leurs carabines laser, une prière aux lèvres.
C’était un moment étrange que celui-ci. Etrange et silencieux, où l’angoisse nouait l’estomac, où les jambes tremblaient, où les yeux pleuraient. Un nuage sombre passa au dessus d’eux, les plongeant dans une demi pénombre. La poussière commençait à retomber sur ce qui allait devenir une terre de sang et de tripe.
Puis vint les coups de siffler, brutal et aigus, déchirant le ciel telle un tonnerre d’éclair et de foudre.
Alors Kamps se jeta de l’avant et des milliers de soldats avec lui. Une pluie verticale de laser rouge remplie bientôt le champ de bataille. Le son mortel des explosions s’était mêlé aux gémissements des mourrant et aux invectives des Commissaires.
C’était le temps de la ruine.
C’était le temps de la sauvagerie et de la guerre.
C’était la Victoire ou la Mort.

Le 5e Panzer Korps de Mortressa

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Les messages d’alerte lui parvenaient de partout. Les écrans tactiques passaient du vert au rouge à une vitesse affolante. Ses défenses tombaient une par une comme les murs d’un château de carte.
C’est impossible se dit il.
Impossible.
Il avait étudié sa citadelle dans les moindres détail, renforcé le moindre centimètre de plastobéton par des plaques de blindage épais de plusieurs mètres, hérissé les murs de batterie d’armes lourdes, son artillerie constellait le ciel d’une pluie inversée de missiles et ses hommes, parfaitement entraînés et motivés, possédaient les meilleurs armes lasers du sous secteur.
Alors que ses subordonnés s’affolaient a compiler les données tactiques, un seul mot hantait l’esprit du Magister : Comment.
Comment ces chiens avaient il put rentrer dans sa Forteresse de Négation. Comment avaient ils percé ses défenses, eux qui luttait depuis des mois sans gagner le moindre pouce de terrain. Comment ?
Son officier de liaison lui tendit une plaque de donnée d’une main tremblante. L’enceinte nord venait de tomber aux mains des forces du faux-empereur, ses troupes d’élite étaient prise dans un feu croisé, les renforts du secteur XI était tombé dans une embuscade et son artillerie alpha ne donnait plus de signe de vie.
C’était la fin.
Une explosion retendit et la verrière au dessus de lui éclata. Il leva les yeux et vit une forme noire couronnée de lumière descendre au milieu d’une pluie de cristals étincelants. L’ange tomba dans le centre de commande et y apporta la mort. Il gronda tel le tonnerre et ses hommes disparurent un à un dans de grande gerbe de sang et d’os.
Il rampa piteusement pour échapper à la colère de l’ange. L’enfer se déchaînait autour de lui dans un mælstrom de flamme et de sang.
C’était donc ça. Ca qui avait détruit sa citadelle, sa forteresse, sa fierté, l’œuvre de toute sa vie. Aussi facilement que l’on écrase un insecte. Des années d’effort balayés en quelques heures.
L’ange s’approcha de lui. Il était immense. Son visage baignait dans la lueur du ciel rouge au dessus de lui.
Qui … qui êtes vous ? Lui demanda t’il les yeux remplit de larme.
Je suis la peur répondit l’ange avant de pointer le canon de son arme vers sa tête.

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L’obus le manqua d’un rien. Partout autour de lui l’enfer se déchainait, des explosions oranges illuminaient le ciel gris et la terre retournée sentait le sang et la boue.
Le sergent Valariël lança sa moto à travers le champ de bataille. Esquivant habillement les trous d’obus, il quitta sa formation pour se porter de l’avant, là ou nul homme saint d’esprit n’aurait voulut aller. Mais il n’était pas un homme, du moins il ne l’était plus. C’était un Space Marine de la première légion, un Dark Angels, et de surcroit il appartenait à la seconde compagnie : la Ravenwing.

Valariël rentra dans le no-man-land qui séparait les deux armées. Les missiles fusèrent dans le ciel et des bombes explosaient autour de lui, créant des champignons meurtriers. Le motard sauta par-dessus une ligne de tranchée, sous les yeux médusés de ses occupants. A peine avaient ils eu le temps de réagir que la moto noire avaient déjà quittée leur zone de tir. Les membres de la Ravenwing comptaient parmi les plus talentueux pilote de l’univers. Ils n’étaient égalés, dit ont, que par les légendaires cavaliers des vents White Scars. Valariël zig-zagua le long des lignes ennemies jusqu’à atteindre son objectif, leur quartier général.

Un obus le frôla trop près et explosa derrière lui. Sa moto finit sa course dans un fossé, mais le Space Marine eut le réflexe de sauter avant le cash. Il tomba lourdement, sa jambe droite brisée et son pectoral percé de part en part par une barre en acier. Son sang riche d’Astartes coulait de sa plaie béante, se mélangeant avec la boue et la cendre. L’ennemi était sur lui. Il les vit arriver lentement pour la curé, arborant des livrés couleur de sang et des symboles répugnants. Ils étaient d’abords une dizaine, puis une vingtaine, puis une centaine et à leur tête se trouvait leur chef, triomphant…

Son plan avait marché. Alors que l’ennemi se déployait autour de lui en ricanant, Valariël pressa la rune de la balise.

Et les anges arrivèrent.

D’abord il y eu des arcs électriques, puis des formes blanchâtre apparurent dans la brume naissante. Immobiles un instant, une lueur rougeâtre naquit dans leurs yeux et les formes prirent vie une à une. Le bruit des servo-moteurs brisèrent le silence. Et la brume se dissipa.

Valariël se mit à rire, que l’Empereur lui pardonne cette vanité
« Vae hereticus, vici kae mortis* » dit il, avant de sombrer dans l’inconscience le sourire aux lèvres.

Puis le son déchirant des bolts débuta. Et avec lui vint la mort.

*Malheurs hérétiques, car j’ai vu les ailes de la mort


Détachement de la Deathwing.

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