12em Bataille pour la Campagne de Pandora Prime
Après la défaite de la Pax Imperialis, certains officiers du 47e Régiment Blindé de Tallarn décidèrent de rejoindre les forces ennemies, préférant la honte à la mort. Les prêcheurs du Chaos, des êtres totalement dévoués aux dieux noirs, usèrent de leur talent d’orateur pour retourner les soldats de la Garde et ainsi agrandir l’armée du seigneur d’Hellken.
Briefing des Forces du Chaos.
« L’Empereur vous a oublié, sa lumière c’est éteinte sur ce monde. J’étais comme vous avant ! Ma foi, ma dévotion et toute mon âme œuvraient pour Sa gloire ! Jusqu’à que j’ouvre les yeux et voit ce qu’il était vraiment ! Un Faux Dieu ! »
Kulif Hard parlait depuis bientôt plus d’une heure. Ce qui n’était qu’un petit groupe de curieux au début c’était transformé en foule frénétique. Les soldats entendaient ce qu’ils pensaient tout bas. Leurs défaites sur Pandora avait définitivement annihilée le reste de foi qui sommeillait en eux. Il leur fallait un nouvel idéal, une nouvelle raison de se battre.
Et Kulif le savait.
« Je sens en vous le doute et la peur. Là où je marche le doute n’as pas lieu d’être. Là où je marche la peur n’est plus. Je me suis enfin libéré de cette servitude, de cette tache ingrate. Je suis la voie que m’as dicté ma conviction et mon cœur ! Je suis mon propre chemin désormais ! »
« Oui c’est vrai ! »
« On veut plus mourir pour rien !! »
« Tu ne mourira pas en vint mon ami ! Je te promets … non je vous promets à tous une véritable raison de vous battre ! Ceux qui ce prétendent encore vos frères errent encore dans l’obscurité, ce ne sont que des pantins animés par la corde de leur maitre méprisant ! Rejoignez la grande guerre du Seigneur Hellken ! Lui seul peut encore vous sauver de la damnation et vous mener à la victoire ! »
« Oui Hellken nous mènera à la victoire ! »
« Gloire à Hellken ! »
Kulif leva les bras au ciel, immédiatement imité par les milliers de soldats face à lui. Des tirs de laser éclairèrent le ciel gris de Pandora. Il quitta son estrade improvisé pour se retirer dans ses appartements, sous une haie d’honneur et les cris de gloire.
« Belle prêche, digne d’un Cardinal »
Le sang du prêtre ne fit qu’un tour. Il se retourna brutalement. Celui qui avait prononcé ces paroles s’était introduit dans son appartement sans éveiller les soupçons de la garde. Il était grand, trop grand pour n’être qu’un homme, vêtu d’une robe de bure noire, le visage dissimulé sous l’obscurité de sa capuche.
« Ha c’est vous » soupira Kulif, heureux de ne pas voir un quelconque assassin. « Nous ne devrions pas nous voir avant plusieurs semaines que faites vous ici ? »
« Je suis venu m’assurer que vous remplissez bien votre rôle »
« Je vous l’ai déjà dit ! Vous n’aurez pas à le regretter. Tous ces moutons se battront pour vous. Et ensuite vous … vous … me donnerait la vie éternelle ? »
« Et toute la puissance qui va avec. »
Les yeux du prêtre s’illuminèrent. Après tant d’années il serait bientôt récompensé. Il aurait enfin la reconnaissance et le pouvoir. Tout ce que l’Imperium ne lui a jamais donné, il l’obtiendrait de ses propres mains.
Le déchus quitta l’appartement en laissant derrière lui Kulif et ses rêves illusoires. Il sortit de sa robe un vox-com et parla dans une langue oubliée.
« Frère Guriel au rapport. »
« Le conclave vous écoutes frère Guriel. »
« Le berger a rassemblé les moutons. »
« Excellent. Vous pouvez revenir, nous prenons les choses en main désormais »
« Bien reçus. »
Guriel rangea le vox-com et disparut aussi soudainement qu’il était arrivé.
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